Bienvenue sur le blog de Marie au bout du monde!

Ce blog est pour vous : la famille, les amis, les copains pour vous faire partager un peu de notre découverte de la Nouvelle-Calédonie, vous donner de nos nouvelles... en attendant des vôtres!




samedi 29 janvier 2011

Le temps dure longtemps !

Même l'espace de 24h, l'escapade hors de la ville est salutaire de temps en temps. C'est ce qu'on s'est dit samedi midi en partant, et surtout aujourd'hui de retour à Nouméa. Avons découvert le camping de Bois du Sud, proche du parc de la Rivière bleue.
Même plus besoin des leçons de papa, maintenant je cherche le petit bois toute seule, et zou dans le feu!
 
 Dimanche, belle journée au parc de la Rivière bleue, dans la petite carriole de princesse que papa et maman m'ont loué.
 Ponpon s'est joint à moi pour l'aventure, chacun son siège. C'est bon, j'ai le plan. En route !
 Proche du grand kaori du parc, sur le petit chemin aménagé, nous avons la chance de croiser le seigneur des lieux : le cagou.

 Il ne semble pas très farouche, bien que cette position ci-dessous, dite position de l'intimidation, nous fait comprendre qu'il ne faut pas s'approcher. Aurait-il nidifié il y a peu, ou bien protège-t-il tout simplement son coin.
 
 Superbe journée : vélo, cagou, végétation toujours aussi fascinante, baignade bien sûr dans la rivière et paysages insolites, comme la forêt noyée ci-dessous.
 Allez, tata, à la prochaine !


dimanche 16 janvier 2011

Dépression... tropicale!

Merci à ceux qui nous ont envoyé des petits mots pendant les intempéries. Rassurez-vous, nous étions bien à l'abri dans la résidence, et nous avons été épargnés, contrairement à beaucoup qui ont eu des dégâts. Seule la trappe devant notre porte est tombée, permettant au vent de rentrer sous les combles et de faire résonner encore plus les rafales. Et deux coupures d'électricité après le passage de le tempête (quand on pensait que tout était fini) mais qui n'ont pas duré. et coïncidence incroyable, un tremblement de terre a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi, faisant légèrement mais significativement bouger le lit. La nature déchaînée, sous terre et dans les airs.
En tout cas, nous avons été quitte pour de petites frayeurs, et beaucoup d'émotion malgré tout. La pré-alerte a été particulièrement longue (plus de 48h), nous laissant dans une attente assez particulière. Puis, quand l'alerte orange a été déclenchée, il fallait que chacun regagne son domicile, enfin en alerte rouge, qui a duré 24 h, interdiction formelle de sortir de chez soi. Heureusement que Marie a une copine dans l'immeuble et que ses parents savent jouer aux cartes ! Gaël, quant à lui, a été d'astreinte plus de 24h à la base navale, en renfort. Lorsqu'il est rentré hier, les autorités se préparaient à une autre dépression, qui semblait plus violente encore. Ce matin, il semblerait qu'elle ait pris une trajectoire à l'ouest du territoire, ouf! 2 dépressions d'un coup, cela aurait vraiment fait beaucoup.

Voyage au Vanuatu 1 - Port Vila

2 janvier. Pour bien démarrer l'année, nous la commençons par un voyage en famille sur l'archipel voisin du Vanuatu. Bien que Port Vila soit à moins de 500 km de Hienghène, sur la côte Est et que le pays fasse aussi partie de la Mélanésie, le dépaysement qui nous attend est bien plus grand qu'on n'aurait pu l'imaginer.
Première grande différence, le pays est indépendant et en a fêté les 30 ans en juillet dernier. Les Nouvelles-Hébrides sont devenues le Vanuatu en 1980. Est-ce le fait d'être indépendant qui nous donne, dès notre arrivée, et cela se confirmera, l'impression d'un peuple fier et de fait, joyeux ? A l'aéroport, nous sommes accueillis par un groupe de musique. ça met en joie immédiatement! Les danses et chants vont rythmer notre séjour.
Maman a aussi une émotion toute particulière à fouler le sol ni-vanuatais, car petite, elle avait une correspondante de Port-Vila, avec qui elle avait échangé pendant plusieurs années. Elle lui racontait les fêtes coutumières, le cochon grillé, la récolte des ignames, etc. et maman lui racontait la montagne enneigée, le ski... Malheureusement, elle n'a pas retrouvé son contact avant de partir.
Nous logeons dans un petit motel à deux pas de la ville, et devinez le nom de la rue?...

 Ci-dessous, premier petit-déj sur la terrasse de notre studio. Vue sur mer, mais aussi sur les travaux qui ont lieu juste en dessous dans le motel ! On n'est pas mal quand même, et vue que la piscine est en rénovation, nous bénéficions des services de l'hôtel d'à côté, d'un standing plus élevé, donc on ne va pas se plaindre!
Après un petit verre en ville, et un tour au centre médical, nous nous rendons pour notre première journée sur la petite île privée Hideaway qui dit-on cache des merveilles sous-marines.
J'ai accompagné maman chez le médecin. Dîtes-donc, le cabinet ne ressemblait pas vraiment à celui de mon médecin à Nouméa! Par contre, le vieux monsieur était gentil, même si je ne comprenais pas un mot de ce qu'il disait (parlent tous anglais ici, ou bichlamar, j'ai pas eu le temps de potasser avant de venir moi!) et maman a dit qu'il était très compétent. 
Bref, maman a une otite et tout le bataclan, du coup, elle ne met pas la tête sous l'eau. Alors c'est avec papa que je m'éclate dans l'eau. Mais rapidement, le ciel s'assombrit et on a une averse très forte. l'après-midi, on se rapatrie au bord de la piscine, un peu plus abrités pour poursuivre les activités de sauts en tout genre. Même pas peur !
Maintenant que j'ai des brassards, je suis bien plus à l'aise!
 Le soir, maman est toujours un peu patraque. Du coup, après nous être reposés un peu à l'hôtel, on part manger au resto thaï. Elle dit qu'un curry vert super épicé va l'aider à guérir!
 
 
Lendemain matin. Nous partons à la découverte de Vila, la capitale du pays. C'est une petite ville, animée par son marché quotidien et permanent (il vit tout autant la nuit, incroyable !) On ne sait quel étal choisir pour acheter nos fruits tant les couleurs et les odeurs sont alléchantes.
 

Et si on jouait à la marchande ?!
 
 
Balade en bord de mer
 sur les traces de papa....

 
Pause jus de fruits frais et partie de Jenga, un jeu à connaître pour routarde en herbe !

Ce soir, place à la cuisine méditerranéenne, chez un Français installé dans un coin de rêve, les pieds dans l'eau. Pour aller à "la bodega", comme pour tous nos déplacements d'ailleurs, on prend le taxi bus.
Ici, il n'y a pas de siège auto pour les enfants, et on ne me met même pas de ceinture, c'est vous dire !







Et voilà notre petit coin de paradis d'un soir!

Dernier jour à Vila, après le tour de l'île (voir Voyage au Vanuatu 2). Petite balade autour du parlement, du musée et de la case des Chefs, ci-dessous. Prenons l'avion tout à l'heure pour Tanna.
maison des chefs

samedi 15 janvier 2011

Voyage au Vanuatu 2 - l'île d'Efate

Bien que nous ne soyons pas très adeptes des tours organisés, nous optons pour un tour de l'île avec un guide francophone, une façon d'avoir un aperçu de l'île et d'en apprendre un petit peu sur l'histoire et la culture locale avec le peu de temps que nous passons dans le pays. Nous ne le regretterons pas. Basile, notre guide, connait des tas d'histoires et anecdotes et nous montre les petits trésors de son île. A commencer par le lagon bleu, un trou d'eau saumâtre, régal des kayakers, nageurs et autres amateurs d'acrobaties sur lianes.
 



 Pause cacahuètes, encore attachées à leurs racines.
Découvrons ensuite ce banian centenaire. L'arbre a la particularité de prendre racine autour d'un autre arbre, et se nourrit de l'eau de celui-ci. Résultat, avec le temps, des entremêlements incroyables absolument étonnants.
 
 
 
Plus loin dans la forêt, et précisément dans le village de Taka, nous attendent des danseurs pour le moins effrayant puisque ce sont des guerriers. Ils vont nous interpréter la danse de l'oiseau, je suis très impressionnée, heureusement il y a les bras de papa !

 

 
 
 
 
 
 
  
Photo souvenir oblige, nous sommes "agressées" par une dizaine de guerriers!
Ce genre de manifestation, quasi quotidienne, est une ressource importante pour les gens des villages. Le tourisme est la première ressource du pays, et cela reste bien peu pour nourrir tout le monde. Le Vanuatu sest pauvre. Un air d'Afrique, avec des villages sans eau courante, ni assainissement ni électricité...
Pour nous remettre de nos émotions, les gens du village nous invitent ensuite à une dégustation de noix et de lait de coco.La démonstration est superbe. Bien que nous mangions de la coco que papa décortique à chacune de nos sorties camping, on apprend d'autres méthodes (ci-dessous à gauche), notamment comment faire le lait de coco (différent du jus qui sort directement de la noix), en pressant dans ses mains la coco rapée. Très instructif!
 
Après la démonstration, bien sûr la dégustation !
Tout ça nous met en appétit, direction l'un des restaurants de la côte nord pour un buffet mélanésien, accompagné par le "local string band".
Regardez bien l'instrument du musique ci-dessous : c'est la basse locale. ça semble tout simple mais c'est très ingénieux, car au niveau sonorité, on s'y tromperait avec les basses hi-tech d'aujourd'hui.
Poursuivons notre tour de l'île sur la côte Nord et Ouest.
 
 
avec une végétation plus ou moins similaire à celle de Calédonie.
Ci-dessus, le fruit à pain. Appelé ainsi, car une fois chauffé, le fruit donne une substance qui a la même fonction que le pain.
Ci-dessus, le fruit du pandanus. on se sert des feuilles de l'arbre pour le tressage de paniers, de cloisons dans les maisons, etc.
Enfin, pour clôturer la journée, rien de tel qu'un petit moment détente... au nakamal.
Basile nous emmène dans son quartier, dans la banlieue de Vila.
C'est ici qu'on voit le fameux kava (plante locale broyée, séchée, puis infusée...) aux vertus lénifiantes, dit-on.

Je ne sais pas encore si ça va faire son effet, mais une chose est sûre, ce n'est pas très bon au goût !
Après cette bonne journée, retour à l"hôtel d'à côté" pour un buffet, encore en musique. Et cette fois, pas facile d'échapper à l'invitation des danseurs et danseuses. Maman se lance, tandis que papa se marre !