Le survol de la Grande Terre et bientôt du plus beau lagon du monde augure déjà d'une chouette escapade!
L'île est réputée pour être la plus proche du paradis, rien que ça !
A notre arrivée, nous sommes accueillis par un collier de fleurs et feuilles de bananiers confectionnés par les femmes de l'île.
Nous avons bonne mine, comme dirait l'autre! mais faut assumer ! Gaël, dans le bus qui nous conduit au site de la fête, chante déjà "Bienvenue à Galaswinga !!"
Ceci étant, on va vite s'apercevoir qu'on est à mille lieux du Club Med!
Marie, elle, s'est endormie à l'atterrissage et dort sur mon épaule !
Avant toute chose, nous assistons à la coutume. La coutume chez les Kanak, je ne crois pas vous en avoir déjà parler, est une façon de saluer les hôtes qui nous accueillent dans leur tribu, de se faire humbles devant eux, et d'accepter de se plier à leurs traditions et leur façon de vivre. A cette occasion, des présents sont offerts : ici des ignames, et souvent un manou (le tissu local), des cigarettes et un ou plusieurs billets de banque.
Nous sommes ensuite conduits par Paul, notre hôte du week-end dans sa demeure, à bord d'un pick-up, les cheveux aux vents ! A nous l'aventure! Pour Marie, le pick-up est une première! Et à l'arrière, on peut oublier le siège-auto :)!
Paul, Babeth et leur petite dernière, entre la case et la nouvelle maison.
Nous dormons dans la chambre voisine de nos hôtes. Paul vient de terminer la construction il y a peu. Comme eux, nous dormons sur la natte, à même le sol.
Samedi : excursion aux falaises de Lékine. Certaines grottes et certains fonds marins sont sacrés; être accompagné est donc impératif. Pour toute balade en forêt ou en mer, on recommande d'ailleurs aux étrangers de l'île de ne jamais s'aventurer seuls. On ne sait jamais si l'endroit est sacré, ou tabu. Par respect, c'est donc la moindre des choses.
En attendant le bateau, entourés de cocotiers, on ne résiste pas à un petit-en cas. Le chauffeur de notre bus a une technique imparable pour casser la coco, mais guère traditionnelle !
Halte dans une grotte.
l'un des guide |
Après la visite de la grotte, petite plongée dans les eaux multicolores. Papa et maman me laissent à bord et vont observer les poissons. Moi, je peux les voir du fond de verre du bateau, c'est déjà ça! Au retour, maman n'en mène pas large, guidée par papa, elle a observé deux requins pointe noire en train de dormir au fond de l'eau, et a rapidement fait comprendre à papa : "Allez, c'est bon, j'ai vu, on peut y aller!"
le batelier |
Ce midi, nous ne déjeunerons pas à la fête, mais au "Paradis d'Ouvéa", c'est l'hôtel chic de l'île. Grâce à notre passeport gourmand, nous mangeons à trois pour le prix de Un, et le tout dans un cadre paradisiaque on peut le dire !
D'abord, pendant que la miss termine sa sieste, apéro sur une petite terrasse en bois légèrement isolée, sur la splendide plage de sable blanc.... on prend des notes sur les terrasses sur pilotis pour Loperhet !
Au retour, nous retournons sur le site de la fête. ce soir, il y a le feu dans la tribu de Wanahain! Chants de Kunié (des femmes de l'île des Pins sont là), danses polyénsiennes et le clou de la soirée : l'élection de miss lagon! C'est chaud!
Marie et ses copains d'un soir
Dimanche, Paul nous conduit chez un loueur de voiture. par chance, bien qu'on s'y soit pris tard, on trouve une voiture pour la journée. Direction l'extrême sud d'abord avec la traversée de la tribu de Mouli et la côte sauvage.
Nord de l'île - église de St Joseph |
Retrouvons Béo avec qui nous avons sympathisé dès le premier soir. Une de ces belles rencontres que le hasard met sur votre route... Je vous raconte en deux mots : pour le journal, je devais rédiger un article sur le cricket féminin, sport traditionnel très pratiqué dans la communauté mélanésienne, et particulièrement chez les femmes, et j'ai contacté une certaine Béo sur l'île d'Ouvéa, qui m'avait dit qu'il n'y avait pas de match ce week-end là. Nous en étions restées là au téléphone la semaine d'avant. Et c'est alors que le premier soir à Ouvéa, on demande notre route et une voiture s'arrête. La conductrice nous invite à monter dans sa voiture, et nous emmène là où on veut aller. En papotant, bien sûr on fait les présentations. Béo, vous dîtes? le prénom est peu commun, vous êtes d'accord, bref je lui réponds, vous n'êtes quand même pas Béo du cricket? Eh bien si, c'est bien elle! Le monde est petit, n'est-ce pas! enfin, Ouvéa, c'est sûr!
Du coup, on a convenu de se retrouver pour prendre un verre le soir. Et l'on s'est revu le dimanche à la fête, en échangeant nos coordonnées. Voilà Béo, ci-dessous, avec son magnifique chapeau, qu'elle m'offrira au moment de notre départ.
Enfin le dernier conseil des femmes d'Ouvéa avant de partir.... :)!
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